Comment protéger les espèces sauvages ?
Pour
protéger et essayer de sauver les espèces menacées, il existe trois
moyens principaux : supprimer les causes de leur raréfaction,
reconstituer les populations diminuées et créer des zones protégées où
les espèces ne craignent rien.
SUPPRIMER LES CAUSES DE LA DISPARITION DES ESPÈCES
Quand
des espèces animales sont menacées par la chasse ou les captures
d'animaux sauvages (par exemple pour le marché des animaux de
compagnie), on peut réglementer (en fixant des quotas ou des périodes de
chasse), ou bien interdire ces pratiques. Ces mesures peuvent concerner
une région ou un pays, ou bien être prises communément par de nombreux
pays, à l'échelle internationale. Par exemple, la chasse à la baleine
est interdite depuis 1986 par la Commission baleinière internationale ("
les limites de prise pour l'abattage à des fins commerciales dans
toutes les populations sont de zéro "). Quelques pays, cependant,
continuent à la chasser sous le prétexte de " raisons scientifiques ".
De la même façon, la protection des plantes sauvages menacées passe par la réglementation ou l'interdiction de la cueillette.
RECONSTITUER LES POPULATIONS
Pour
certaines espèces menacées, on peut également élever des animaux en
captivité, pour les relâcher ensuite dans leur milieu naturel. Grâce à
cette méthode, le nombre de condors de Californie, par exemple, est
passé de 27 en 1987 à 52 en 1992. Ce grand rapace reste cependant
l'oiseau le plus menacé d'Amérique du Nord. De tels programmes sont
également réalisés, par exemple, pour le loup roux et pour le furet à
pieds noirs.
CRÉER DES ZONES PROTÉGÉES
Les réserves
naturelles et les parcs nationaux permettent de délimiter des régions où
les écosystèmes ne sont pas perturbés et où les animaux et les plantes
sont entièrement protégés. Par exemple, une réserve créée dans les
années 1970 dans la forêt Amazonienne, au Brésil (en Amérique du Sud), a
permis d'éviter la disparition d'un petit singe, le tamarin lion doré.
Alors qu'il était au bord de l'extinction (il en restait à peine 200),
sa population a aujourd'hui dépassé 1 000 individus. Cependant, ce
chiffre n'est toujours pas suffisant pour sauver définitivement
l'espèce.
IL N'EXISTE PAS DE MÉTHODE MIRACLE
Toutes ces
mesures ne permettent pas toujours de sauver les espèces. Pour
certaines, il est difficile ou impossible de créer des réserves (par
exemple pour les animaux qui vivent en mer). Pour d'autres, la
reproduction en captivité n'est pas réalisable. Ainsi, on ne connaît
aujourd'hui aucun moyen de sauver le phoque moine de la Méditerranée,
qui fait partie des mammifères les plus menacés du monde. Il ne reste
probablement aujourd'hui qu'entre 300 et 500 individus, dispersés sur
des îlots rocheux le long des côtes d'Afrique du Nord et de la mer
Noire.
Il est également difficile de lutter contre la pollution qui affecte de nombreuses espèces, et de l'empêcher de se répandre.
Enfin,
l'interdiction de la chasse, des captures d'animaux ou de la cueillette
des plantes n'est pas toujours suffisante, car elle est n'est pas
toujours respectée : les braconniers continuent leurs activités pour
alimenter un commerce illégal, souvent international. C'est ce qui
arrive, notamment, aux rhinocéros d'Afrique et d'Asie, qui continuent à
être traqués pour leurs cornes.
Alors peut être serait-il temps de se remuer un petit peu ....
Oui
c'est le grand malheur de l'homme. Son égoïsme indécrotable le pousse à
détruire tout ce qui peut nuire à son petit environnement et à ses
petites pratiques. Et le système économique anti-éthique actuel dans
lequel nous vivons actuellement n'arrange pas les choses (et encore, en
Europe des efforts sont faits pour controler les actions des entreprises
contrairement au gouvernement américain qui laisse libre cours à toutes
leurs exactions contre la nature et contre la condition humaine qui
sont des dommages colatéraux de la "guerre économique").
Les
bergers m'énervent effectivement beaucoup car les zones de paturage ce
n'est pas ce qui manque et ils ne veulent même pas laisser la moindre
parcelle au loup. Pourtant, je crois savoir qu'il suffit de passer la
frontière Italienne pour en trouver en quantité.
C'est un peu le
même problème avec l'ours dans les pyrénnées. C'est même encore pire car
un ours ne s'attaque pas à un troupeau de mouton ou rarement. Il n'y a
donc aucune raison de ne pas les accepter mais que veux-tu tu trouves
toujours des c..s pour gueuler.
Là encore j'ai cru comprendre qu'il y a pas mal d'ours du coté Espagnol et que tout se passe à peu près bien.
Les
phoques j'avais effectivement vu de quel façon barbare ils étaient
tués. Beaucoup de chasseurs sont des barbares et personnellement
j'aurais peur de laisser mes enfants les approcher. Je les ai déjà vu à
l'oeuvre et c'était pas beau à voir... De vrai prédateurs jouissant du
plaisir de tuer. Rare sont ceux d'ailleurs qui ramènent le gibier chez
eux. ça finit dans la gueule des chiens.
m'enfin toutes ces
pratiques ne sont que secondaires. ceux ne sont que la partie émergée de
l'iceberg. D'ailleurs je regrette amèrement que les médias et les
écolos ne fassent du tapage que sur les gros mamifères et notamment ceux
menacés par la chasse. La biodiversité d'une zone géographique n'a pas
besoin de chasseurs pour être menacée. Une petite nationale traversant
une zone naturelle, un étang bouché, une zone residentielle construite
là où il ne faut pas, un peu de pollution et c'est tout un écosystème
très évolué qui peut disparaître. Il suffit qu'une seule éspèce animale
soit menacée directement par un projet pour que tout l'équilibre d'un
écosystème soit menacé (car un animal peut en manger un autre ou être
mangé par un autre qui est mangé aussi par un autre, etc. Finalement
l'homme n'a touché directement qu'à une éspèce et c'en est 100 qui
disparaissent.).
Tout ça pour te dire, Condore, que je t'invite à
ne pas te focaliser sur les grands et beaux animaux car c'est toute la
biosphère qui est menacée. La plupart des gens trouvent les écologistes
trop étroit d'esprit et pas crédibles car ils fonctionnent trop avec le
genre d'argument du style "Quel bel et gentil animal menacé par les
méchants chasseurs! Il faut le défendre!"
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